Menu
Elle a démarré il y a très très longtemps… et ce n’est que le début ! Si vous avez déjà découvert Chandam, vous savez que le lin, pour nous, c’est une véritable histoire d’amour. Cette plante aux fibres délicates et résistantes fascine et inspire, à la convergence de la tradition et de l’innovation. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire du lin, de ses origines dans l’Antiquité à son rôle dans la mode contemporaine ? C’est décidé, on vous dit tout.
Le lin compte parmi les fibres textiles les plus anciennes de l’humanité. Revenons à l’Antiquité, où cette plante était vénérée pour sa grande polyvalence. En Égypte, les habitants considéraient le lin comme un don des dieux et le cultivaient abondamment le long des rives du Nil. Le lin, reconnu pour ses fibres longues et résistantes, était tissé pour fabriquer des vêtements pour la population, du simple pagne au fin linceul royal. Les voiles des bateaux qui naviguaient sur le Nil étaient également confectionnés à partir de toiles de lin et offraient une résistance remarquable au vent et à l’eau.
Les classes populaires utilisaient le lin pour se vêtir, car il offrait une alternative plus abordable que la laine ou la soie. Les marins et les explorateurs de l’époque, quant à eux, utilisaient également le lin pour équiper leurs navires. Les voiles en lin étaient réputées pour leur capacité à résister aux éléments, notamment lors des longs voyages en mer. Cette période a marqué le début de l’essor commercial du lin en Europe. Les marchands flamands et hollandais exportaient leurs toiles de lin dans toute l’Europe, contribuant à la diffusion de cette matière première.
Avec l’avènement de la révolution industrielle, le lin a connu une nouvelle ère de prospérité. Les avancées technologiques dans le domaine du textile ont permis une production plus généralisée de textiles en lin. Les usages de ce textile se sont démultipliés dans l’habillement, la literie et même la construction.
Aujourd’hui, le lin continue d’être une référence incontestée dans l’industrie de la mode. Sa texture unique, son aspect naturel et sa durabilité en font le choix préféré de nombreux créateurs et marques. Qu’il s’agisse de vêtements en lin décontractés ou de tenues haute couture, cette fibre textile s’est imposée dans le monde entier. Elle constitue une alternative noble, élégante et respectueuse de l’environnement face aux tissus synthétiques. Le lin poursuit son histoire.
Sa popularité dans la mode contemporaine s’explique par sa texture légère et respirante. Idéale pour les vêtements estivaux, la fibre offre confort et fraîcheur même par temps chaud. Sa capacité à absorber l’humidité est également appréciée pour les vêtements de sport et de plein air. Sa texture naturelle et ses nuances subtiles donnent aux vêtements une allure détendue et sophistiquée. C’est justement ce que les créateurs recherchent pour créer des pièces uniques et intemporelles qui se démarquent dans le prêt-à-porter.
Mais ce n’est pas seulement son attrait visuel qui séduit. Le lin est également prisé pour son caractère durable et écologique. En tant que fibre naturelle, il est biodégradable et renouvelable, contrairement aux tissus synthétiques dérivés du pétrole. Sa culture nécessite moins d’intrants chimiques que d’autres cultures destinées aux textiles et peu, voire pas d’irrigation. La culture du lin a donc peu d’impact sur les écosystèmes !
Face aux préoccupations croissantes concernant l’impact environnemental de l’industrie de la mode, les consommateurs se tournent vers des matériaux durables comme le lin. Des marques de mode éthique, comme Chandam, utilisent cette fibre naturelle et répondent à ces nouveaux enjeux.
Le succès actuel du lin repose largement sur l’innovation. Nous avons découvert que le lin, en plus d’être magnifique tissé, est l’est encore plus lorsqu’il est finement tricoté. L’association d’un fil fin et d’un tricotage circulaire nous permet de porter fièrement nos t-shirts en lin. Les liniculteurs doivent également valoriser les fibres courtes, qui ne peuvent être utilisées pour la filature peignée et les étoupes. Elles trouvent leur utilisation dans l’aérospatial ou encore la fabrication de billets de banque.
Le lin, une matière vivante, voit ses caractéristiques varier en fonction des récoltes, du climat et de la saison. Apprivoiser cette fibre demande patience, persévérance et écoute. Aujourd’hui, les liniculteurs, teilleurs, peigneurs, filateurs, teinturiers, tricoteurs, tisseurs et autres acteurs de l’industrie du lin travaillent quotidiennement pour mieux comprendre et maîtriser ses propriétés. C’est seulement ainsi que nous pourrons pleinement profiter de cette belle matière offerte par la nature.
La formule selon laquelle le lin est “la fibre la plus écologique” est en réalité un raccourci un peu dangereux. Il n’existe pas aujourd’hui de plante plus “écologique” qu’une autre. L’enjeu réside dans les modes de production.
L’aire de production du lin textile est aujourd’hui suffisamment restreinte pour que cette culture se fasse dans les zones les plus propices. En Normandie et au Nord de la France, les alternances de pluies et de soleil permettent au lin de croître dans des conditions idéales. Les rendements attendus n’impliquent pas une utilisation massive d’intrants chimiques. Les rotations des cultures, pratiquées par les liniculteurs, permettent de bénéficier de tous les avantages du lin : sa structure racinaire, ses besoins nutritifs complémentaires à ceux d’autres plantes, etc. Cependant, ce rythme de rotation, pensé pour entretenir la qualité des sols, peut être perturbé par la volatilité des prix du lin.
Par ailleurs, le changement climatique, perturbe les cycles de culture du lin ainsi que ses qualités textiles. Les instituts techniques travaillent sur ces points afin que le lin reste une culture et une fibre de bon sens, résiliente aux défis environnementaux.
Bien que le lin textile soit aujourd’hui principalement cultivé en France (60% de la production mondiale) ainsi qu’en Belgique et aux Pays Bas, 90% de ce lin est exporté en dehors de l’Europe pour être transformé. Mais pourquoi ? Parce que les savoir-faire et les outils ont simplement migré vers l’Asie. Ils sont alors réduits à peau de chagrin en France et chez nos voisins européens.
Actuellement, seulement 10% du lin cultivé en Europe reste en Europe pour être filé. Avant d’aboutir au fil, le lin passe au travers de plusieurs étapes destinées à préparer les fibres. Des entreprises comme Safilin ou Peignage Dumortier, ainsi que de nombreux teilleurs, s’engagent à maintenir et à développer les savoir-faire localement en France et en Europe. Un label a justement été crée pour valoriser le lin cultivé et transformé en Europe. Il s’agit du label Masters of Linen crée et géré par l’Alliance européenne du lin et du chanvre. Cette certification permet de mieux connaître les impacts de la filière lin sur l’environnement. Une Analyse de Cycle de Vie (ACV) dont la méthodologie est normée et certifiée, est actuellement en cours pour comprendre et connaître les impacts à chaque étape du cycle de vie d’un produit en lin.
L’enjeu de la relocalisation se situe également au niveau de la confection. Sur cette étape, les chiffres sont encore plus alarmants. Seulement 3% de la valeur des vêtements achetés en France sont fabriqués en France.
Chandam a justement fait de ces deux derniers points un de ses engagements ! Une collection d’été en lin constituée d’un fil 100% lin européen certifié Oeko-Tex Standard 100 et Masters of Linen tricotée en petite série en France ! En favorisant ainsi une culture du lin locale et durable, nous soutenons une agriculture respectueuse de l’environnement et des paysans, tout en vous offrant des vêtements de qualité, durables et colorés. Consultez nos engagements en faveur d’une production durable et éthique.
Bref, Chandam. et le lin ce n’est que le début de l’histoire !
